Les autorités françaises doivent accepter les réalités contemporaines: les Comores sont indépendantes depuis le 06 juillet 1975, et Mayotte est une île comorienne. C'est la base minimale légale que toutes les parties en cause doivent respecter; à parir de là on peut envisager tous les possibles, dans le respect des souverainetés et des frontrières des états. La France doit abandonner son arrogance de grande puissance et traiter les Comoriens avec plus d'égards et d'amitié au nom de l'histoire commune. Il faut solder une bonne fois pour toutes les comptes du passé et se tourner résolument vers l'avenir.Pour ce faire les autorités françaises doivent commencer par renoncer à la consultation annoncée par M. Yves JEGO pour mars 2009, car c'est une mauvaise affaire pour tout le monde; une provocation inutile.
Le Gouvernement français sait pertinemment que " l'application, à Mayotte, du droit commun français dans tous les domaines entraînera partout des ruptures et pas forcément les conséquences attendues".
Le Gouvernement de la France doit, par conséquent, laisser aux uns et aux autres - à tous les Comoriens que nous sommes- le temps d'apaiser nos rancoeurs, le temps de la réflexion nécessaire;...; il doit laisser ouvertes les chances de l'avenir. (Extraits du document d'Ahamed SOILIHI intitulé: " Analyse de la situation politique de Mayotte" - octobre 2008 ).
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